De très nombreux patients souffrant d'une lombalgie aigue se voient prescrire un anti-inflammatoire non stéroïdien et un décontractant musculaire.
Une étude américaine publiée en Avril 2019 dans Annals of emergency medecine montre que prendre un myorelaxant en plus d'un AINS n’améliore ni la fonction ni la douleur au bout d'une semaine, le placébo et l'AINS présentent le même résultat.
Cette étude menée avec 320 participants lombalgiques depuis deux semaines sans douleur radiculaire (sans sciatique ou cruralgie par exemple). Les patients inclus dans l'étude sont ceux qui ont eu un score supérieur à 5 sur une échelle mesurant la capacité fonctionnelle, le Roland-Morris Disability Questionnaire.
Au cours de l'étude faite en double aveugle, tous les patients ont reçu 21 comprimés d’ibuprofène 600mg, à prendre jusqu’à trois fois par jour en fonction de la douleur. En plus, les patients recevaient soit du baclofène 10 mg, de la metaxalone 400 mg, de la tizanidine 2 mg, trois décontractants musculaires, ou un placebo.
De plus, une revue de littérature Cochrane a combiné 65 essais de valeurs scientifiques "inégales" rassemblant 11 237 patients. Sur ces 65 essais, 28 étaient de grandes valeurs. Des effets statistiquement significatifs ont été observés pour dire que les traitements par AINS sont plus efficaces que le placebo.
Par contre, des effets secondaires statistiquement significatifs sont plus importants et nombreux. Le Paracétamol n'est pas moins efficace que les AINS sur les lombalgies aigues et présente bien moins d'effets secondaires. Il faut relativiser ces données car les preuves sont modérées.
Néanmoins, les auteurs notent que chez les patients atteints d'une sciatique aiguë, le médicament placebo fut aussi efficace que le traitement Anti-inflammatoire Non Stéroidien. Il semble donc important de prendre cela en considération.
En 2009, une étude publiée dans le Journal of Manipulative and PhysiologicalTherapeuthics concluait à l’efficacité supérieure des manipulations vertébrales sur les lombalgies, par rapport aux soins médicaux courants. Les soins médicaux courants relevaient de la prescription, si elle se justifiait, de paracétamol en première intention, puis d’anti-inflammatoires.
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https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19539115/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32297973/